COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU MCR (No
0006MCR/02/06/14)
Une succession d’évènements tragiques d’une
barbarie sans précédent rythme le quotidien du peuple
Centrafricain.
L’épisode macabre du lynchage et de la mutilation
de trois jeunes du quartier KM5 et celui de l’église Notre Dame de FATIMA du
mois de Mai dernier témoigne de l’extrême violence à laquelle les fils et filles
du pays sont soumis depuis déjà plusieurs mois.
Le Mouvement Centrafricain pour la Rupture (MCR)
condamne avec la plus grande fermeté ces actes ignobles qui ne font que
perpétuer le profond désarroi dans lequel le peuple Centrafricain se
trouve. Le MCR présente ses condoléances les plus attristées à toutes les
familles éprouvées et s’associe pleinement à la Nation dans cette dure épreuve
qu’elle traverse.
De ce fait, le Mouvement Centrafricain pour la
Rupture (MCR) lance un appel solennel à la société civile et à la classe
politique y compris les candidats réels ou virtuels à la prochaine élection
présidentielle afin qu’elles se réunissent de toute urgence autour d’une table
et dans l’unique objectif de réfléchir, d’élaborer et de proposer de manière
consensuelle des solutions immédiates pour sortir de cette crise sécuritaire
persistante.
Réfléchir ensemble posera nécessairement les bases
d’un nouveau vivre ensemble et ce problème profond qu’est l’insécurité en
République Centrafricaine ne se résoudra que par la conjugaison de l’action de
toute les forces vives de ce pays.
Dans cette période de turbulence que traverse
notre pays, le Mouvement Centrafricain pour la rupture (MCR) appelle les
Centrafricains et Centrafricaines à faire preuve de maturité, de civisme et de
responsabilité en évitant les campagnes de calomnie, de dénigrement ou encore de
désinformation qui concourent de manière évidente à l’effilochage de l’unité du
peuple Centrafricain ô combien nécessaire dans ce moment difficile que
traverse notre chère patrie.
Que Dieu bénisse le peuple centrafricain et la
République Centrafricaine.
Tous ensemble nous réussirons car la rupture c’est
maintenant.
Paris, le 02 juin 2014
Le Bureau du Mouvement Centrafricain pour la
Rupture